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PAYSAGE TERRESTRE ET MILIEU AQUATIQUE QUI FORMENT UN IMPORTANT CORRIDOR ÉCOLOGIQUE

Protégeons le corridor écologique du secteur du lac de l'Écluse à Saint-Pierre-de-Wakefield dans Val-des-Monts, son ancienne forêt, ses marais et cours d'eau, son unique biodiversité et son écosystème forestier exceptionnel. Ce sanctuaire est l'habitat de plusieurs espèces en péril. Le territoire en question comprend les refuges biologiques numéros 07251R022, 07251R006, 07251R024 et 07251R023 qui sont des aires protégées existantes ainsi que plusieurs réserves naturelles. L'étendue du projet de désignation d'aire protégée relierait les refuges biologiques et réserves naturelles, la réserve de biodiversité projetée du Mont-Sainte-Marie, la réserve écologique André-Michaux, le parc régional des chutes de Denholm, jusqu'à proximité du Parc de la Gatineau. Ce territoire indispensable, contigü à l'aire de confinement du cerf de Virginie du Lac Saint-Charles, est entouré de plusieurs lacs et milieux humides prioritaires qui sont importants, abritent une biodiversité riche, jouent un rôle majeur dans la réduction de l'impact du réchauffement climatique et contribuent à la qualité de l'eau potable puisque leur végétation assainit l'eau et filtre la pollution. L'Aire protégée proposée inclut les lots publics entourant l'aire de confinement du cerf de Virginie du Lac McFee, afin d'assurer une interconnectivité du territoire. Ces deux ravages de cerfs sont les seuls sur l'entier territoire de Val-des-Monts et dans la MRC des Collines (sauf le Parc de la Gatineau). Aucune aire de confinement du cerf de Virginie n'est présente dans L'Ange-Gardien, La Pêche et Cantley. Voir la Carte interactive des aires protégées et des AMCE au Québec.

Reconnaissance du territoire de la Première Nation Algonquine
 

Nous tenons à remercier la nation algonquine dont nous sommes réunis aujourd'hui sur ce territoire traditionnel et  non-cédé. 

 

Ce territoire non-cédé englobe la majeure partie de l'Est de l'Ontario et l'Ouest du Québec, l'entier secteur du lac de l'Écluse, y compris les municipalités de Val-des-Monts, L'Ange-Gardien, La Pêche et Denholm.

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Toutes les images qui figurent sur ce site Web ont été photographiées dans le secteur du lac de l'Écluse

et sont protégées par droits d'auteur.

Protégeons le patrimoine
pour les générations futures!

D'importantes espèces fauniques et floristiques à risque et en péril habitent ces terres sacrées sur ce territoire non-cédé Algonquien-Anishinabe, notamment : le petit blongios, l'engoulevent bois-pourri, le pic à tête rouge, la couleuvre tachetée, le moucherole à côtés olive, le petit polatouche, la grive des bois, la pie-grièche migratrice, la pygargue à tête blanche, la couleuvre d'eau, la salamandre à quatre orteilles, la grenouille des marais, le quiscale rouilleux, la pipistrelle de l'Est, le touladi et plusieurs autres espèces qui sont considérées comme rares ou accidentelles.

 

On y retrouve des grenouilles vertes dont leur couleur bleue-turquoise est le résultat d'une mutation génétique (une sorte de mélanisme où la pigmentation jaune est absente). Plusieurs de ces spécimens extrêmement rares ont été observés et photographiés dans les milieux humides entourant le lac de l'Écluse. Certaines d’entre elles ont même été observées avec un iris mélanique, créant des yeux noirs, tel qu'illustré ci-haut (à la droite).

 

Ce secteur est un corridor important et critique pour la migration de plusieurs espèces animales, une grande variété d'oiseaux migrateurs et surtout pour les papillons Monarques qui sont maintenant considérés en voie de disparition par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada.

La forêt ancienne du lac de l'Écluse contigüe à l'aire protégée numéro 07251R022 ainsi que les lacs, cours d'eau et milieux humides environnants sont l'habitat propice pour la martre d'Amérique (pine marten), le pékan (fisher), l'hermine (stoat), le vison (mink), la loutre de rivière (river otter), le renard roux (red fox), le loup-coy (coywolf), le lynx du Canada (Canadian lynx), la chouette rayée (barred owl), le grand corbeau (northern raven), la pygargue à tête blanche (bald eagle), la buse à larges ailes (broad-winged hawk), le faucon de tonnelier (Cooper's hawk), le vautour (turkey vulture), les lucioles (fireflies) et de nombreuses autres espèces d'insèctes, d'amphibiens, de reptiles, de mammifères, d'oiseaux, poissons, plantes et arbres.

Saviez-vous que le Quiscale bronzé (grackle), ainsi que de nombreuses autres espèces d'oiseaux allant du Martinet ramoneur au Colin de Virginie, ont un minéral magnétique appelé magnétite dans la tête, le bec et le cou. Ce minéral permet aux oiseaux d'utiliser les champs géomagnétiques terrestres pour naviguer.

Voici un guide qui identifie les types de parulines repérées au Québec qui sont classées comme se produisant régulièrement selon avibase qui utilise les données recueillies auprès des ornithologues amateurs sur ebird pour donner de véritables informations aux endroits où ces oiseaux peuvent être repérés.

La nature est en difficulté, l'extinction menace plus d'un million d'espèces (rapport de l'ONU). La perte d'espèces s'accélère à un rythme des dizaines ou des centaines de fois plus rapide que par le passé. Nous menaçons en effet la sécurité alimentaire potentielle, la sécurité de l'eau, la santé humaine et le tissu social de l'humanité. La perte d'habitat est l'une des plus grandes menaces, et cela se produit dans le monde entier. Le rapport prévoit que 15,5 millions de miles (25 millions de kilomètres) de nouvelles routes seront pavées dans la nature d'ici 2050. Nous sommes au milieu de la sixième grande crise d'extinction.

Une maladie fongique mortelle a dévasté plus de 500 espèces de grenouilles, salamandres. Les auteurs de l'étude conseillent aux gouvernements de prendre des mesures pour mieux protéger les espèces d'amphibiens contre les menaces actuelles qui pèsent sur leur habitat, telles que les espèces envahissantes.

Les forêts du Canada sont essentielles à la lutte menée contre les changements climatiques. Les écosystèmes forestiers résilients contribuent à préserver la biodiversité, à protéger et à conserver les ressources en eau et à atténuer les effets des changements climatiques grâce au captage et au stockage du carbone, ce qui rend notre air pur et sain. Les forêts jouent également un rôle important dans la vie quotidienne des Canadiens, y compris dans les communautés autochtones. Réf. : Le Centre national des semences forestières lance le Programme de collecte de semences autochtones.

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces sauvages, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces sauvages indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

 Voir : ESPÈCES SAUVAGES CANADIENNES EN PÉRIL

Le COSEPAC s'est dit alarmé par la disparition des oiseaux qui se nourrissent en vol et qui se nourrissent d'insectes. L'Engoulevent d'Amérique et le Martinet ramoneur ont été évalués comme étant menacés. Fait troublant, la cause de ces déclins mondiaux de ces oiseaux et d'oiseaux apparentés n'est pas claire. Les fortes baisses de plus de 70 % du Bécasseau maubèche, un oiseau de rivage migrateur, sont également préoccupantes - une population nord-américaine de cette espèce a été jugée en voie de disparition.

Blue Morph Frog (mutation)
Canadian Tiger Swallowtail
Red-Breasted Grosbeak
Monarch Butterfly
Yellow-Bellied Sapsucker
Baltimore Oriole
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